LA PROGRAMMATION NEURO-LINGUISTIQUE PNL

Ces deux génies, John Grinder et Richard Bandler ont bouleversé le monde de la thérapie en créant la PNL alias la Programmation Neuro-Linguistique dans les années 1970.

J. Grinder et R.Bandler se sont rencontrés à l’université de Santa Cruz aux Etats-Unis en 1975. Grinder était professeur de linguistique et Bandler, qui était mathématicien et informaticien, était en formation pour obtenir son doctorat de psychologie. Un an plus tard, Bandler sollicite Grinder pour une collaboration.

Une discipline révolutionnaire

C’est en étudiant trois grands thérapeutes de renommée internationale, Milton Erickson, Virginia Satir et Fritz Perls, que l’histoire de la PNL commence réellement. A partir des résultats de leur recherche, ils fondent cette nouvelle discipline. Ils répètent, décrivent et imitent les techniques ayant donné de bons résultats de ces trois grands thérapeutes, puis en font un modèle afin de pouvoir le transmettre. Ils considèrent que les personnes peuvent tous apprendre les mêmes choses avec une formation adéquate et un peu de motivation.

Peu de temps après, ils publient ensemble deux volumes de « Structure Of Magic », qui présentent un processus permettant de déterminer comment une personne se représente le monde. Cette technique de linguistique, appelée le méta-modèle, accède à la structure profonde de la personne. Elle est grandement basée sur les travaux de John Grinder sur la grammaire transformationnelle.

De nombreuses influences

Gregory Bateson, spécialiste de la systémique et anthropologue, est également un personnage important de l’histoire de la PNL et a contribué à faire évoluer la discipline dès sa création. C’est surtout lui qui a présenté Milton Erickson à Bandler et Grinder. Peu après cette rencontre, ils publient Patterns of the Hypnotic Techniques of Milton H. Erickson en 2 volumes, en 1975 et 1977.

De nombreux autres courants de pensées ont apporté leurs idées à la PNL : l’Ecole Palo Alto, les théories des thérapies brèves et familiales, etc.

D’autres grands noms de la psychologie et même de l’hypnose font leur apparition au cours de l’histoire de la PNL. Il se forme alors une équipe autour de Richard Bandler et John Grinder. Celle-ci est constituée de thérapeutes de génie comme Milton Erickson, Robert Dilts, Leslie Cameron-Bandler ou Steve et Connirae Andreas.

Lors de sa création, la PNL est avant tout une discipline psychologique. Cependant, à partir des années 80, elle intègre également dans son mode de pensée d’autres domaines à première vue sans rapport. C’est notamment le cas de la neuroscience, mais aussi de la philosophie, de la santé ou du management.

Les apports de la PNL

Au départ, les modélisations sont basées sur la linguistique, mais très vite, l’histoire de la PNL montre que d’autres outils font leur apparition pour repérer et modifier les représentations mentales d’une personne.

Le terme « programmation » correspond aux différents programmes mentaux, conscients et inconscients.
La « neuro-linguistique » associe d’une part le cerveau, le système nerveux et d’autre part le langage, verbal et non verbal.
La PNL cherche à relier la perception sensorielle et l’état interne d’une personne à l’approche linguistique.

Richard Bandler définit la PNL comme étant « une éducation du cerveau, une sorte de mode d’emploi ».

L’histoire de la PNL nous prouve que cette discipline est avant tout descriptive, elle s’intéresse au fonctionnement d’un processus, au « comment », contrairement à d’autres disciplines qui se concentrent sur le contenu, le « pourquoi » et sont explicatives.

La PNL se base d’abord sur l’expérience de la personne et considère que l’échec n’existe pas, qu’il n’y a que du « retour d’expérience » aussi connu sous le terme « feedback »: l’échec lors d’une situation permet d’avoir de l’expérience, et l’expérience permettra de mieux réagir la prochaine fois que la situation se présentera. C’est le principe du feed-back.

La PNL permet à la personne de mieux se connaître et de s’affirmer, ce qui permet d’améliorer la façon de communiquer d’une personne avec elle-même et avec les autres.